Where do you go when you're in love and the world knows

Un océan de vinyles

— Cette semaine, j'ai...

été insupportable. cru à un moment que mes amis allaient finir par démissionner en mode déjà-que-t'as-un-potentiel-casse-couilles-d'ordinaire-là-je-rends-le-tablier-ciao. même envisagé qu'ils se vengent tous en faisant le mort. dû admettre finalement, que j'avais la meilleure bande de copains au monde puisqu'ils m'ont tous écouté avec une patience infinie : déblatérer à tout bout de champ, envisager les pires scénarios catastrophes, échafauder les théories les plus casses-gueules, paniquer sur des détails microscopiques et vouloir souvent faire dix pas en arrière. caché du mieux que j'ai pu l'état de crise de nerf avancé au principal concerné. un peu échoué face à ses 'mais t'es sûre que ça va ?'. surveillé mes textos plus que d'ordinaire. soupiré face à tous les changements de plan en ma défaveur. décidé de jouer la fille sur-bookée. répondu malgré moi 'laisse-moi regarder mon agenda, oh bah... oui. c'est bon, je suis libre.' ravalé mon égo. décidé qu'il était temps de potentiellement admettre que peut-être il était envisageable que je sois tombée amoureuse. 

Même si ça ne se voit pas, on s'apprêtait à se déguiser en castor et licorne

Ma tête quand j'ai pris cette photo devait probablement ressembler à un emoji avec des cœurs dans les yeux

Les tournages au bureau

Et les soirées en excellente compagnie